CB 86 / ST-PRIEST 49

 

L’ampleur de l’écart conclu au buzzer final pourrait laisser croire à une victoire facile face à un adversaire bien plus faible. Il n’en est rien. Les deux équipes n’avaient-elles d’ailleurs pas regagné les vestiaires à la pause sur un score de parité 33 partout?

 

St-Priest a réalisé une bonne première mi-temps et une bonne entame de seconde avant, qu’enfin, CB ne hausse son rythme des deux côtés du terrain obligeant ainsi nos adversaires du soir à se résigner. Trop lents et trop gentils, tels peuvent être les qualificatifs à employer pour définir le comportement des locaux en cette première partie de rencontre face à des joueurs qui, comme à leur habitude, étaient bien déterminés à vendre chèrement leur peau. Un chiffre: seulement deux fautes commises à la mi-temps … et ce ne fut pas du aux bonnes grâces du corps arbitral qui réalisa une bonne prestation d’ensemble !!!

 

Les 15 dernières minutes furent donc d’un bien meilleur accabit avec une équipe où les 10 joueurs présents apportèrent enfin leur envie, leur agressivité, portés par une cohésion intéressante. A partir de là, les chosent apparurent bien plus faciles tel peut en témoigner cet écart final conséquent.

 

 

CB 69 / CEYRAT 63

 

Ce match d’ouverture avait donc laissé entrevoir quelques promesses qu’il allait falloir remettre au goût du jour contre ce nouvel adversaire dans une rencontre encore jouée à domicile, pas l’idéal pour un début de saison. Force est de constater que ce ne fut pas le cas dans cette partie certainement bien ennuyeuse vue des tribunes. Alors, certes, Ceyrat ne mena quasiment jamais au score mais su rester toujours à portée, toujours dangereux avec un style de jeu atypique sans véritable joueur intérieur. Bien que parvenant deux fois à mener d’une dizaine de points, nous n’avons jamais été en mesure de prendre un avantage plus conséquent en raison de notre faiblesse offensive et de Ceyratois bien enmenés par les compères Olloix et Zeidhefter (21 et 20 points).

 

 Heureusement, le plan défensif a été assez bien respecté: couper le rythme adverse d’une équipe qui se nourrit de tirs longue distance et de première intention, défendre les positions et aider un minimum. Ceci, combiné à notre évidente supériorité physique qui permit de faire tourner notre compteur rebond à bon régime, obligea Ceyrat à s’en remettre souvent à des exploits individuels. Du côté de l’attaque, si nous parvîmes tant bien que mal à servir notre secteur intérieur en début de partie, Ceyrat su s’adapter en fermant beaucoup plus l’intérieur. A partir de là, notre manque de patience dans le jeu et de lucidité balle en main nous empêcha de faire fructifier les ballons gagnés de l’autre côté du terrain.

 

Plus embêtant que ces soucis liés au jeu, c’est notre attitude qui est le plus à déplorer, faisant preuve de beaucoup trop de suffisance et pensant qu’il suffisait de remplir la feuille de match pour renvoyer ce « petit promu » à ses études. Seulement, Ceyrat n’était pas venu regarder jouer CB mais bien livrer son match avec ses armes, confirmant ainsi son bon début de championnat. Du coup, nous n’imposèrent jamais le rythme qui doit être le notre mais qui nécessite, il est vrai, un véritable investissement physique et mental, basé sur l’effort et le partage au profit du collectif.

 

Tout le monde est bien conscient que ce n’est que le début de saison et qu’à cette période, les victoires comptent plus que la manière. Mais, au-delà du jeu, les intentions importent beaucoup et ce, dès maintenant, car elles sont la clé de la réussite sur la longueur d’une saison. Certes, CB est en chantier, équipe 2 comprise puisque nous ne formons qu’un seul groupe: effectif largement remanié avec des nouveaux joueurs et des jeunes à intégrer, nouveau jeu en attaque et en défense, hiérarchie à recomposer … Autant d’éléments qui font que nos supporters vont connaître quelques frayeurs ! Dans tous les cas, il est impensable aujourd’hui d’imaginer reproduire la même saison qu’il y a deux ans. Peu importe, à chaque saison son histoire et ses acteurs.

 

Quelque soit le résultat d’un match, il doit se conclure sur la mise en valeur de ce qui est prôné à l’entraînement: gagner les duels, partage, effort et rigueur. Jouer à CB, c’est jouer pour gagner, pas pour briller (sauf pour ceux qui portent des montres en or!). Au sein d’un effectif composé pour cela mais qui doit toujours faire preuve d’humilité et accepter que le collectif passe toujours avant les individualités, quelque soit son statut passé et présent. Il faut donc aimer ce qui est ingrat, aimer faire ce qui ne se remarque pas, aimer ses partenaires sur le terrain. Autrement dit, donner beaucoup pour ne peut-être rien recevoir.

 

Ah si, pardon … des victoires!